Happy Cheval

Pourquoi s’intéresser à l’éthologie ?

Quel est intérêt d'observer les chevaux et pourquoi ?

L’éthologie est une science, basée sur l’observation. Aude Caussarieu, chercheuse en Didactique des Sciences (recherches sur enseignement et apprentissage), nous invite en tant que propriétaire, ou professionnel du cheval, je rajouterai cavalier, à observer de manière individuelle chaque cheval. Et puisque chaque cheval est différent des autres, et comprendre leur différence ! Pour voir si on remarque quelque chose d’anormal….Et ensuite d’observer les chevaux de manière générale, de façon à décrypter leur langage corporel, comprendre leurs relations. Avec pour conqéquence LA PRODUCTION DE NOUVELLES CONNAISSANCES.

Ethologie équine pour l'étude du cheval en condition domestique.

Par exemple en étudiant l’impact de la domestication du cheval sur l’hébergement, l’alimentation, les déplacements, les contacts sociaux. La principale conséquence est la modification de son budget temps ! C.a.d la répartition de ses activités sur 24h : debout/allongé , se nourrir, être vigilant, se gratter, se rouler etc… Avec un impact sur le temps passé à s’alimenter pour un cheval au box, par rapport à un cheval au pré. Pour s’adapter à ses conditions de vie, le cheval peut engendrer différentes pathologies, avec des états de mal être comme les stéréotypies « Tic » à l’appui, de l’ours  ou des comportements atypiques (de substitution). Il faut rappeler que nous interagissons avec un grand herbivore qui en condition naturelle se déplace sur un espace vitale de 10 000 ha. Passant 60 % de son temps à s’alimenter 16h jour & nuit frequemment, en petite quantité. En se déplaçant lentement au pas, la tête au ras du sol.

Pour quels enseignements ? Préconisation des 3 F (forage, friends, freedom)

De l’eau, du foin à volonté et si c’est possible, la vie au pré avec des congénères ou en paddock ! Pour favoriser les déplacements au pas qui facilitent la digestion. Limiter l’apport des concentrés. Les aliments concentrés simples sont constitués ou issus des grains ou graines de végétaux tels que les céréales (orge, avoine, maïs), les légumineuses (pois, féverole, lupin, soja) et/ou oléagineux (lin, arachide, tournesol…). Apportés en complément du fourrage, ils permettent d’augmenter la valeur énergétique et protéique de la ration journalière, notamment des chevaux à forts besoins nutritionnels (croissance, travail intensif). Cependant, l’excès de concentrés peut entraîner des désordres métaboliques importants entraînant notamment coliques et fourbure. Ainsi, le type de concentrés, la quantité, le mode de distribution seront judicieusement choisis en fonction du stade physiologique, de l’activité et de la santé de l’animal.

Ce qu'il faut retenir

  • L’apport de fourrages est indispensable dans la ration journalière.
  • Distribuer des concentrés aux chevaux qui en ont réellement besoin.            Attention aux excès d’amidon ! 
  • Eviter les repas volumineux, préférer les petits repas fractionnés.
  • De petites quantités de fourrage (1-2 kg, voire plus) distribuées 1-3h avant l’exercice sont bénéfiques.  
  • Le cheval ne doit pas jeûner plus de 4 h.

Pour conclure

Objectif d'établir un budget temps ?

Connaître les besoins fondamentaux des équidés  pour leur offrir le mode de vie le plus respectueux de leur bien-être. En fonction de nos possibilités et contraintes. En connaissant leurs habitudes et la répartition de leurs activtés sur la journée, adaptons nos interactions, dans la mesure du possible par rapport à  leur disponibilité ….ce qui rejaillira sur leur performance, bien être et leur relation avec nous !

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